Depuis 2020, la déclaration de revenus a été simplifiée. Désormais, l’administration fiscale a à sa disposition, sauf cas exceptionnels, toutes les informations nécessaires à l’établissement de l’impôt sur le revenu. En revanche et ce, malgré cette simplification, chaque contribuable se doit de vérifier minutieusement sa déclaration, voire de l’optimiser si besoin. Voici 7 conseils pour vous aider dans cette démarche.
1- Veiller à respecter les délais de déclaration
Respecter le calendrier de déclaration établi par l’administration fiscale est une condition essentielle. Même un seul jour de retard entraîne automatiquement une majoration de 10 % sur l’impôt dû.
En cas de retard, le contribuable devra le justifier auprès de l’administration fiscale pour espérer obtenir une remise gracieuse des majorations. Pour l’année 2024, les déclarations ouvriront sur le site des impôts à partir du mois d’avril.
La date limite de déclaration varie, en revanche, en fonction de la zone de résidence. Celle-ci étant divisée en trois zones distinctes, chacune possède sa propre échéance pour la déclaration en ligne. À noter que la date limite de déclaration papier était précédemment fixée au 22 mai 2023.
2- Vérifier les informations pré-remplies et les corriger si besoin
Si les revenus déclarés par un tiers (les salaires, les pensions de retraite et les revenus de capitaux mobiliers) sont déjà pré-remplis sur la déclaration, le contribuable doit vérifier que ces montants correspondent exactement aux sommes qu’il a déclarées. Si besoin, il devra les corriger et conserver les justificatifs associés.
3- Ne pas oublier des sources de revenus
La déclaration des revenus ne se restreint pas uniquement aux salaires. En ce sens, remplir une déclaration nécessite d’inclure la totalité des revenus perçus, soit :
- Les rémunérations,
- Les pensions de retraite,
- Les revenus de capitaux mobiliers (les dividendes, les intérêts non exonérés et les revenus).
4- Forfait ou frais réels : opter pour le bon mécanisme de frais professionnels
Les revenus assimilés aux salaires et traitements bénéficient d’une réduction pour frais professionnels. Cette réduction peut être appliquée de deux manières : soit de façon forfaitaire, avec une déduction de 10 % du revenu imposable plafonnée à 13 522 €, soit en tenant compte des frais réels associés aux dépenses de transport ou de repas.
À noter que suite à la dernière pandémie, les frais liés au télétravail non pris en charge par l’employeur peuvent également être pris en considération (frais de communication internet, consommables pour imprimantes, etc.).
5- Optimiser sa déclaration avec les réductions et crédits d’impôt
L’optimisation fiscale est souvent réduite aux investissements immobiliers. Or, elle englobe également certaines dépenses courantes des ménages. Parmi elles, se trouvent par exemple les frais de :
- Garde d’enfants (frais de crèche ou de garde à domicile),
- Ménages ou jardinage (salaires),
- Dons faits aux associations,
- Scolarité pour les enfants dès le collège.
6- Utiliser les outils et ressources fournies par l’administration fiscale
Pour simplifier le processus de déclaration, une panoplie d’outils et de ressources est mise à disposition en ligne par l’administration fiscale. Ces ressources visent à rendre la déclaration plus accessible et moins complexe. Parmi elles, les contribuables pourront compter sur des simulateurs de calcul de l’impôt dû ou encore sur des guides interactifs qui fournissent des explications claires sur les rubriques à renseigner.