Le diagnostic de performance énergétique (DPE) doit être annexé à toute promesse de vente ou, à défaut de promesse, à l’acte authentique de vente depuis le 1er novembre 2006 et n’est pas à négliger si vous envisagez de mettre en vente votre logement selon une étude relevée par l’association Dinamic créée par le conseil national du notariat, car un logement plus économe ou moins énergivore peut générer une plus value de 30%.
Claude Taffin, Directeur scientifique de Dinamic explique dans un communiqué du 17 février 2014 : « Des écarts extrêmement importants ont été constatés, pouvant approcher dans un sens (moins-value) ou dans l’autre (plus-value) ».
En effet, les logements les plus performants avec une étiquette énergétique A ou B peuvent se vendre 30% plus cher par rapport à un logement similaire, en particulier dans les régions de l’Ouest. Ceci implique la dépréciation des autres logements avec une étiquette G.
Dépense énergétique ou facture énergétique ?
Le communiqué de l’association Dinamic affirme que « le DPE (…) déclasse mécaniquement d’une catégorie un logement chauffé à l’électricité par rapport à un logement chauffé au gaz », ce qui sous-entend que les DPE classent l’efficacité énergétique en fonction de la dépense en énergie primaire et non en fonction du prix des factures d’énergies payées par le propriétaire ou locataire, tel que les types de chauffage par géothermie qui sont réputés économiques.
Les étiquettes énergétiques ont désormais un impact dans l’investissement immobilier car elles ont une influence directe sur la valeur d’un bien immobilier, d’après le commentaire laissé par Jean Bergougnoux, Président de l’association Équilibre des énergies (EdEn).
Comme le nombre des logements va encore se multiplier et sera toujours soumis à l’obligation d’édifier les caractéristiques de performances énergétiques, il va falloir apporter une précision et une confrontation sur cette étude à l’avenir, sachant que des nouveaux paramètres proportionnels aux dépenses énergétiques sont en cours de mise en place et seront publiés cette année. La solution idéale pour réduire massivement la consommation énergétique est la rénovation du bâtiment et c’est une option que Cécile Duflot entend progressivement mettre en œuvre.