Actuellement, en termes de prêt les établissements bancaires commencent à être plus rigides sur l’application des règles d’acceptation. Dans le passé, si le prêt sans apport de capital était assez courant, aujourd’hui le durcissement se fait de plus en plus sentir de la part des banques. Cet article met en avant les points importants du crédit sans apport.
La composition de l’apport personnel
La banque ne se limite pas souvent à l’évaluation des deniers personnels. En plus des économies en votre possession et des aides familiales dont vous bénéficiez, dans certains cas, les prêts sont règlementés sont aussi pris en compte.
Les prêts aidés
Dans la composition de l’apport personnel, quelques prêts règlementés entrent en considération, il s’agit:
– Du Prêt à Taux Zéro ou PTZ
– Des prêts CEL et PEL
– Du prêt Action Logement
Cependant, même si les établissements financiers comme les banques incluent les prêts aidés dans le calcul, dans de nombreux cas de figure les banques exigent un capital d’apport, notamment pour assurer les frais du notaire et la garantie.
D’un autre côté, pour ce qui est du PTZ , par exemple, celui-ci doit être pris en compte au financement pour l’acquisition et ne pourra donc pas intervenir dans le financement des frais annexes.
Les économies générées par un crédit sans apport
Si vous ne comptez pas investir vos propres économies, les banques considèrent souvent une telle situation comme une demande de crédit sans apport, et cela même si les prêts aidés sont présents. De ce fait, la banque exigera la possession d’un capital. En ce qui concerne les fonds personnels, ils peuvent être issus de l’épargne (ceci constitue un point positif aux yeux de la banque) ,d’une donation ou d’un prêt familial.
Ces fonds couvriront en partie les frais du notaire. Pour les établissements bancaires ayant une politique plus rigide, ils exigent souvent de l’emprunteur 10 à 20% de l’opération sans compter les frais de notaire.
Certaines banques de réseau ou des organismes spécialisés accordent encore des emprunts sans apport.
Le financement à 110%
Pour le financement à 110%, celui-ci fait référence à la valeur totale de l’opération et les frais annexes en sus.
Comment analyser les risques ?
L’apport personnel n’est pas le seul critère de risque. Le dossier de l’emprunteur peut revêtir des éléments positifs.
Une analyse globale est donc entreprise par l’agent de la banque, dont les critères sont :
– Le taux d’endettement qui doit stagner aux environs de 33% des revebus nets
– Le reste à vivre qui est constitué par le reste pour l’emprunteur une fois que les échéances du prêt arrivant à termes.
– La durée. Pour ce qui est de celle-ci le risque est plus accru sur 30 ans par rapport à 15 ans.
– Une tenue de compte correcte : pour ce faire, le banquier étudie les 3 derniers relevés bancaires.
Si le dossier avance des éléments assez positif, le prêt sans apport est envisageable.
L’aide du courtier : une solution efficace
En effet, se tourner vers un courtier peut s’avérer être bénéfique en ce qui concerne le traitement de la demande. Celui-ci pourra vous aider à mettre en valeur votre dossier en le présentant sous son meilleur jour.
Qu’en est-il des primo accédants ?
Pour les actifs récents, la possession d’un capital est souvent rare. Les banques ont tendances à accepter un crédit immobilier sans apport aux jeunes primo accédants. Ceci est dû au fait que la banque est en connaissance que ces derniers n’ont pas eu le temps de se faire un capital.
Par contre, les banquiers sont plus prudents lorsqu’il s’agit d’emprunteurs âgés de 40 ans et plus, et notamment si celui-ci ne possède pas un fond minimum pour payer les frais du notaire.
Le cas des investisseurs
Pour les investisseurs, l’acceptation d’un crédit sans apport est souvent courante. Les banques en font une exception, car la situation est pris en compte sous un aspect fiscal.