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Peut-on être aidé en tant que PME à l’export ?

Pour les petites et moyennes entreprises qui cherchent à s’exporter, il est parfois difficile de trouver des solutions aux problèmes les plus quotidiens. Que vous cherchiez à conclure un contrat avec un nouveau client, agent ou distributeur, ou à envoyer une mission pour prospecter de nouveaux marchés, de nombreuses aides publiques existent pour vous donner un coup de main.
Quelles sont-elles ? Comment ça marche l’aide à l’export ? Qui y est éligible ?


Selon votre projet

assurance-credit-export-720x380Si vous êtes une entreprise qui n’a jamais eu d’échanges commerciaux en dehors du territoire national, vous devez d’abord réfléchir à votre projet d’exportation. Vous souhaitez vous implanter sur un nouveau marché, mais le connaissez-vous vraiment ?

Quelle nouveauté allez-vous apporter ? Votre produit correspond-il bien aux attentes de ce marché ? Avant de vous lancer, il est conseillé de prendre rendez-vous avec un expert spécialisé dans le marché concerné. L’aide à l’export c’est d’abord de vous conseiller.

Business France, Bpifrance, CCI proposent ce type de conseils dans un cadre d’aide à l’export et vous donne accès à des lieux d’échange.

Crédit, prêt, quelles sont les aides ?

Une fois votre projet bien défini, la phase de prospection est un premier moment décisif. Mais la prospection à l’export a un coût, c’est un investissement que certaines petites et moyennes entreprises ou très petites entreprises ne peuvent pas se permettre. D’où le besoin d’une aide à l’export.

Vous pouvez cependant très facilement bénéficier du prêt export de Bpifrance qui peut aller de 30 milles à 5 millions d’euros. Cela peut représenter jusqu’à 7 ans de frais de mises aux normes, mais aussi de financements immatériels comme la participation à des salons ou des besoins en fonds de roulement.

Si vous avez recruté une personne ou un Volontaire International en Entreprise affecté aux exportations, vous pouvez être éligible au crédit d’impôt qui peut vous permettre d’économiser jusqu’à 50 % de vos dépenses de prospection commercial dans la limite de 40 milles euros.

Les garanties et assurances

En France, c’est Coface qui gère pour le compte de l’État tout un panel d’offres et de garanties permettant de protéger votre entreprise tout en apportant une aide à l’export. Par exemple, les garanties de prospection de Coface vous permettent de cumuler ces dispositifs : l’Assurance Premier Pas -3P s’occupera de la prise en charge des dépenses nécessaires aux mises aux normes ou à la participation à des salons.

Vous venez de négocier un contrat important avec un nouveau client, la marchandise est acheminée à bon port mais, à cause des aléas – qu’ils soient le fait de votre client, politique ou dus à une catastrophe naturelle, le client refuse de payer et vous risquez de vous retrouver dans un état d’insolvabilité mettant en danger la pérennité de votre entreprise.

Que votre client soit en faillite ou en retard de paiement, certaines assurances proposent, comme l’assurance Coface, le recouvrement de vos factures ainsi qu’une surveillance de vos clients. Ainsi, vous pourrez être averti de l’évolution de la situation financière de vos clients, et ce afin d’éviter toute mauvaise surprise. Et nous indemnisons également vos impayés à hauteur de 90 %.

Pensez aux aides locales

En cas de projet d’implantation dans le pays visé, n’oubliez pas de vous renseigner quant aux aides locales proposées. Entre exonérations fiscales, aides au développement, certaines régions chinoises peuvent ainsi faciliter votre implantation.
Pensez aussi à former des partenariats qui peuvent vous permettre de faciliter votre implantation mais aussi de vous ouvrir les portes d’un marché plus large. Des aides propres à la collaboration peuvent ainsi vous être versées afin de financer le développement de votre produit et son exportation.

Le programme Business France-Quebec permet par exemple de financer en partie les frais de mission nécessaires à la mise en œuvre d’un partenariat industriel entre des PME françaises et québécoises. Développement conjoint, transfert de technologie ou encore fabrication sous licence… ce type d’aide à l’export peut prendre plusieurs formes.


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